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Le SNJMG 

Le Syndicat Nationale des Jeunes Médecins Généralistes  a été créé le 29 mars 1991 par cinq jeunes médecins généralistes d'Ile de France ; certains étaient résidents et d'autres remplaçants. Choqués de la manipulation dont avaient été alors victimes les résidents dans un mouvement de grève lancé par des internes de spécialités, ils avaient voulu, au travers d'un syndicat, disposer pour les jeunes généralistes d'un organe d'information de qualité et d'une structure propre de défense de leurs intérêts. De plus, à l'image de leurs différentes conditions, ils avaient fait le diagnostic que les préoccupations générales des résidents, des jeunes généralistes à l'hôpital et des jeunes généralistes en ville (remplaçants et jeunes installés) étaient communes : comment parfaire sa formation à l'orée de son activité professionnelle et comment gérer ses débuts dans cette activité professionnelle?

Ce diagnostic n'a rien perdu de sa pertinence et aujourd'hui comme hier, il semble artificiel de séparer les différentes catégories de jeunes généralistes.

Par ailleurs, les cinq fondateurs du syndicat ont pensé que celui-ci ne pouvait être que national pour allier efficacité et reconnaissance officielle.

De plus, ces cinq jeunes généralistes n'ont pas voulu que ce syndicat soit le théâtre d'affrontement entre différents groupes d'adhérents (résidents du Nord contre résidents du Sud, assistants contre FFI, remplaçants contre jeunes installés, etc.) et qu'il soit un rassemblement de personnes égales en droit. C'est pourquoi ils ont fait du syndicat une structure unitaire non fédérative de jeunes médecins généralistes.

Enfin, dans l'environnement syndical médical de l'époque (mais qui n'a pas fondamentalement changé depuis), les cinq fondateurs du SNJMG ont voulu faire de leur syndicat une structure originale se référant au quadruple axiome suivant :
indépendance politique, indépendance syndicale, indépendance financière, transparence.

Nous pensions que c'est ensemble que nous pourrons agir pour le système de santé. Ainsi, depuis plusieurs années, le syndicat accueille les médecins de toutes les spécialités, toustes les soignant·es médecins, paramédicaux ou autres professions de santé, mais également les usager.es. 

Les objectifs/actions : 

  • Objectif de coconstruire ensemble le système de santé,

  • Lutte pour l'accès aux soins pour toutes et tous, 

  • Lutte contre les discriminations en santé, 

  • Pour une médecine plus horizontale, défense des droits des malades avec le rôle central du patient dans son parcours de santé, 

  • Défense de l'hôpital public en lien avec la médecine de ville, 

  • Promouvoir les alternatives à la médecine libérale, 

  • Réflexion commune sur un service public de santé plus global, 

  • Défense des droits des soignant·es et de meilleures conditions de travail et de formation.

EN SAVOIR PLUS

Nos positions

Selon l’OMS, «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».

 

 

1. Se rassembler autour d'une vision politique de la santé

➔    Les déterminants sociaux de la santé.

 

        Les conditions sociales déterminent en grande partie l'état de santé, il est indispensable de les prendre en compte:  En assurant des revenus et un logement décents à tous·tes, en mettant en place un revenu inconditionnel, en renforçant les dispositifs sociaux, en améliorant les droits des travailleur·euses, en soutenant les luttes sociales, et en alertant sur les violences du monde du travail.

        Les inégalités sociales sont le fruit de processus historiques et de rapports de domination. Nous soutenons les luttes contre le racisme, le sexisme, les LGBTQI-phobies, le classisme, la grossophobie, le validisme, en coopération avec les associations et les personnes concerné·es. En particulier, il est essentiel de reconnaître le racisme systémique en santé et de lutter contre de façon active.

        En santé, tous ces rapports de domination sont renforcés par la position de pouvoir qu’occupe le médecin : il est urgent de mieux répartir les pouvoirs médicaux.

 

➔    L’environnement.

 

        Selon la déclaration de l'OMS de novembre 2015 :  « Le changement climatique représente la plus grande menace pour la santé dans le monde au XXIe siècle. Les professionnels de la santé ont le devoir de veiller à la bonne santé de la population mondiale et des générations futures. » 

 

        Le SNJMG s’engage à faire connaître et à diffuser les données scientifiques concernant le lien entre la santé et l'environnement et à lutter contre la stratégie du doute des groupes industriels pollueurs qui se présentent parfois comme défenseurs de la "science vraie »; à militer avec les autres acteurs de la société civile pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à dénoncer les discours mensongers du capitalisme vert et à participer à l'effort d'adaptation collectif pour faire face à la crise climatique d'une façon juste et solidaire.

 

    Seule une transformation radicale de nos sociétés, de nos modes de production et de notre système de santé nous permettra de protéger la santé du plus grand nombre.

 

2. S'engager pour une politique de santé accessible pour toutes et tous

 

   

        La structuration du système de santé n'est pas neutre et participe aux inégalités sociales de santé. L'équité et l'accessibilité sont essentielles.

    Nous prônons une médecine sociale qui appréhende les questions de santé comme des questions sociales et qui met en place des actions sanitaires permettant un changement social.

    

    Nous luttons pour un service de santé public accessible à tous·tes, couvert intégralement par la Sécurité Sociale, en capacité de répondre aux besoins de santé de l'ensemble de la population du territoire. Le secteur public de santé doit être préservé de toute logique entrepreneuriale ou lucrative.

    L'offre de soins doit être répartie sur l'ensemble du territoire en fonction de la population, les soins spécialisés doivent être décentralisés et il est urgent de rénover les structures publiques et la politique de santé en outre-mer. Nous sommes aussi en faveur du développement d'organisations alternatives, comme les centres de santé autogérés, qui favorisent des approches communautaires avec la participation des habitant·es et partagent des valeurs comme l’égalité salariale, l’horizontalité, la bienveillance, et l’indépendance.

    

    Nous sommes pour l’abolition du paiement à l'acte et de la tarification à l'activité : ils introduisent une dimension de rentabilité et de performance qui entrave la vision globale du soin que nous défendons. Il est délétère que l'intérêt économique des soignant·es puisse modifier les choix thérapeutiques et pousse à privilégier des soins inadaptés mais plus lucratifs.

    

    Nous militons pour la socialisation des moyens de production des médicaments et du matériel médical essentiels, pour garantir une gestion transparente et une indépendance essentielle vis-à-vis des industries pharmaceutiques. Nous sommes contre les brevets sur les produits de santé qui sont un frein majeur de l’accès aux soins. Il est fondamental de développer une expertise et une recherche publique en santé. 

    

    Nous réclamons le 100% Sécurité Sociale et le concept de "Single Payer"pour simplifier les démarches pour les assuré·es, permettre une égalité de couverture santé et des remboursements plus rapides. Nous sommes pour le tiers payant généralisé.

    

    Nous demandons l'abolition de la différentiation de couverture santé selon la régularité de séjour, et nous sommes favorables à la régularisation de toutes les personnes étrangères. Nous demandnos la fermeture des Centres de Rétention Administratifs (CRA)

 

 3. Repenser collectivement l'organisation des acteurs et actrices du monde de la santé

    

        Nous défendons une égale reconnaissance de tous·tes les professionnel·les de santé : chaque acteur est indispensable et utile dans les soins. Nous militons pour plus d'égalité dans les statuts et dans la rémunération de tous·tes les professionnels, dont les soignant·es étranger·ères. Nous considérons la coopération inter-professionnelle comme indispensable à une prise en charge globale de la santé.

 

        Nous militons pour une coopération entre les usager·ères et les professionel·les de santé. Nous soutenons les luttes sociales des usager·ères, des aidant·e·s et de leurs associations. Nous voulons contribuer à bâtir avec elleux une relation basée sur l'échange et le partage des savoirs. Nous exigeons une  représentation et un réel pouvoir de décision des usager·ères et des associations dans les instances de santé afin d'assurer des décisions justes et équitables pour tous·tes.

 

        Des conditions de travail épanouissantes sont nécessaires pour toutes et tous : un équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle est essentielle pour des soins de qualité, y compris pour les étudiant·es.

 

        Nous sommes contre les Ordres de santé dont l'objectif est la défense du statut et des intérêts matériels de la profession au détriment des intérêts des usager·ères. Nous avons besoin d'institutions mixtes incluant au moins des professionnel·les de la santé, des usager·ères et des acteur·ices issu·es des sciences sociales et du juridique, dont l'objectif serait la promotion de la santé de tous·tes et l'adaptation à l'évolution des besoins en santé.

 

4. Améliorer la qualité des soins

 

    Nous défendons une approche bio-psycho-sociale globale de la personne, en prenant en compte la diversité et l'individualité de chacun·e. Nous désirons pratiquer une médecine basée sur l'écoute et la collaboration entre soignant·e et soigné·e dans le respect mutuel.

 

    Le SNJMG s'engage en faveur de soins conformes aux dernières données de la science. Nous militons pour une information complète et honnête des patient·es pour leur permettre une véritable décision partagée.

        La prise en charge de la douleur est une priorité : la parole des patient·es doit être prise au sérieux et la douleur aiguë doit être traitée comme une urgence.

 

        Nous condamnons l'utilisation des pratiques de contention, d'isolement et de médication abusive en milieu psychiatrique.

 

    

        Nous luttons contre la psychiatrisation des pathologies somatiques courantes, l'étiquetage systématique des patient·es selon leurs antécédents psychiatriques, la détérioration des soins pour les usager·ères de psychiatrie et les mauvais traitements subis par les personnes neuroatypiques dans les soins courants.

 

    Nous appelons à repenser le soin psychique en dehors d'une vision sécuritaire, pharmaco-psychiatrique et managériale des usager·ères. Nous appelons à renforcer l'offre de soin public en santé mentale pour permettre un accès libre et inconditionnel à tous·tes les personnes en ayant besoin, tout en travaillant à la prévention en santé mentale et à l'adaptation aux personnes neuroatypiques ainsi que la protection de leurs droits.

    

        Nous soutenons les approches de réduction des risques, déjà menées par de nombreuses associations dans différents domaines (pratiques sexuelles, usage de drogue), nous voulons les développer dans toutes les pratiques de santé.

 

5. Être exigeant vis-à-vis de la formation médicale

    

    Le SNJMG réclame une formation de qualité pour les futur·es médecins et médeciennes généralistes, dans leurs fonctions hospitalières, dans leur cycle universitaire et dans toute formation spécifique à la Médecine générale. 

 

        Les Facultés de Médecine doivent garantir devant la loi une formation sans harcèlement moral ou sexuel.

 

        Les contenus des enseignements doit être rénovés pour former les étudiant·es à une médecine adaptée aux patient·es plutôt qu'une médecine paternaliste, verticale et mécaniste. Les patient·es, les autres professionnel·les de santé, et les enseignants en sciences humaines et sociales doivent intervenir dans la formation.

 

        Nous souhaitons davantage de formations pratiques adaptées aux réalités sociales rencontrées en exercice (violences faites aux femmes et aux enfants, précarité, transidentité, contraception, avortement, fin de vie, etc).

 

        Nous réclamons une formation indépendante de l’industrie pharmaceutique. Nous militons pour la disparition pure et simple des "visites médicales ».

 

        Nous sommes pour une re-certification des profesionnel·les de santé au bout d'un certain temps d'exercice ou à défaut une Formation Médicale Continue obligatoire et réellement contrôlée, afin d'assurer de manière pérenne aux patient·es des soins conformes aux dernières données de la science.

 

—

 

Notes:

 

    Ce document représente l'engagement individuel et collectif des adhérent·es à œuvrer pour des objectifs communs. Sa lecture est préalable à toute adhésion. Le syndicat et ses adhérent·es se donnent pour mission de contribuer à la défense de la santé de la population. Dans cet objectif, nous considérons qu'il est indispensable de favoriser les alliances entre les professionnel·les et les usager·ères et de partager la parole avec les premier·ères concerné·es. Ensemble, nous souhaitons interroger nos pratiques médicales et l'organisation des soins en prenant à bras-le-corps les inégalités sociales de santé et les déterminants sociaux de la santé.

 

    Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) fonctionne de manière horizontale : ce document a été élaboré par les adhérent·es participant au Discord du syndicat et expose les principales positions défendues par le syndicat en 2021.

 

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